Actualités / Cadre de vie - mercredi 18 juin 2014

La Grappinière, état des lieux croisé

LA QUALITÉ du cadre de vie concerne tout le monde : les habitants, locataires ou propriétaires, les élus, les responsables de la rénovation urbaine et des équipements publics. Soit les principaux acteurs de la ville sur le quartier, tous présents lors de la réunion qui a eu lieu au centre social : Stéphane Bertin, adjoint de quartier, délégué aux quartiers Petit-Pont et Grappinière ; Grand Lyon Habitat, propriétaire bailleur sur le quartier ; des représentants du GPV ; des représentants des copropriétés et ceux de la Confédération nationale du logement (CNL) ; des gardiennes d’immeubles et aussi des travailleurs sociaux venus s’informer de la vie des jeunes du quartier.

L’objectif de cette demie-journée : échanger sur les points noirs (stationne- ment, dépôts sauvages), envisager des solutions après avoir écouté tout le monde, évaluer le résultat des actions entreprises. Gwendolyn West, chargée de développement au GPV, l’a rappelé en introduction : la gestion de proximité est primordiale. Après la réunion, la visite : chaque placette, chaque espace de jeu, chaque bout de trottoir est passé au peigne fin. Ici, des poubelles manquantes, là un problème de domanialité persistant entre le Grand-Lyon et la Ville, ce qui occasionne des nettoyages aléatoires.

S’il reste beaucoup à faire dans un quartier en pleine mutation, les dysfonctionnements, bien repérés, sont pris en compte d’une année sur l’autre. Les actions de sensibilisation se
poursuivent au rythme des chantiers du groupe scolaire Henri- Wallon et du réaménagement des espaces verts. La signalétique des voiries va être revue. Reste la question du stationnement, pour les voitures et surtout pour les cars transportant les enfants depuis l’école ou le centre social. Quant au centre commercial, il faudra patienter encore une année avant qu’il soit entière- ment reconstruit, à deux pas de l’ancien.

F.K