Société / Le 8 mars cette année, c’est surtout le 9 ! - mardi 19 février 2013

Trois questions à Sophie Charrier, Déléguée aux droits des femmes

Pourquoi mettre l’accent sur la journée des femmes à Vaulx, en 2013 ?
Cela fait plusieurs décennies à Vaulx que pour le 8 mars, nous organisons des rencontres, des débats, des manifestations. Vaulx s’est toujours définie comme une ville des résistances ; concernant les femmes, idem... Nous mettrons l’accent sur les résistances des femmes, avec l’appui du Collectif. Ce sera le lien lors de ce 8 mars, nous allons parler des femmes en luttes ; que ce soit contre les stéréotypes, contre les violences ou contre la précarité. A propos des violences faites aux femmes, il manque des lieux pour les accueillir. Notre objectif est de disposer d’appartements “fléchés” en lien avec d’autres communes, ce qui permettrait de mutualiser des moyens. Nous avons écrit en ce sens à la ministre des Droits des femmes. Notre courrier est resté sans réponse à ce jour.

Expliquez-nous comment travaille le Collectif à Vaulx-en-Velin...
Le Collectif existe depuis dix ans. Il a pris forme en même temps que la délégation aux droits des femmes en 2002. Ce qui a motivé mon travail au cours du dernier mandat, c’est que le groupe s’est enrichi, et maintenant, il prend des orientations pour répondre à la nécessité de mener des actions toute l’année.
Dans les centres sociaux, dans les structures d’accueil ou au sein des associations comme le Monde Réel, chaque année de nouvelles initiatives apparaissent. Le Collectif qui se réunit tous les mois discute de ces initiatives. Il est ouvert à toutes et à tous, associations ou individus. Il est important que toute nouvelle initiative soit prise en compte par le Collectif, que ce soit au niveau d’une action ou d’un communiqué à écrire.

Quelles actions allez-vous mettre en place avec le Collectif en 2014 ?
Pour ce 8 mars, nous voulons avant tout sensibiliser les vaudaises de tous âges et de toutes conditions. A commencer par les plus modestes, et bien sûr les jeunes, fllles et garçons.

Il faut sensibiliser sans relâche, mener des projets... comme celui qui a pris forme au service Médiation Jeunesse et qui est exemplaire.

Il faut soutenir les dynamiques existantes sur tous les thèmes dont nous débattons au Collectif : le respect garçons - filles, la laïcité, les solidarités locales, nationales et internationales...

Nous serons de plus en plus réactives face à l’actualité, que ce soit sur l’IVG, sur la condition faite aux femmes dans le monde, sur le mariage pour tous...

Propos recueillis par F.K

Sophie Charrier est troisième adjointe, déléguée aux Droits de l’Homme, aux Solidarités et aux Relations internationales.

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