Portraits / JOURNAL N°88 - mardi 18 février 2014

Jacques Chevallier, de l’Académie lyonnaise

“ON ne se présente pas à l’académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, on est choisi”, souligne Jacques Chevallier en guise de préambule. Depuis quelques semaines, ce dermatologue, “vaudais depuis toujours” selon ses mots, a rejoint les rangs de l’une des plus anciennes institutions lyonnaises. Cette société savante, fondée en 1700, regroupe depuis philosophes, artistes, historiens, physiciens, médecins ou encore biologistes, pour des conférences hebdomadaires ouvertes à tous. “C’est mon ancien professeur d’anatomie, l’éminent chirurgien Jean-Pierre Neidhardt qui a présenté ma candidature. Un véritable honneur pour moi. Au total, nous sommes une soixantaine de membres titulaires, dont seulement sept médecins. Les places sont donc comptées”, affirme le docteur, depuis 29 ans à Vaulx-en-Velin. Il a quitté le Village il y a quelques années pour s’installer chemin Tony-Garnier.

Des bustes de Pasteur, Bichat, Hippocrate, Asclépios, le dieu grec de la médecine, et Hygie, la déesse de la santé. Des bibliothèques remplies de vieux livres reliés, de curiosités médi- cales, et d’anciennes gravures. Le cabinet du docteur Chevallier a tout de celui d’un membre d’une association d’érudits. “C’est tout de même une académie qui s’ouvre et évolue avec son époque. Je suis par exemple le premier médecin libéral à y être élu. D’habitude, on y retrouve seulement des universitaires. Autre révolution notable : l’an prochain, c’est une femme qui en prendra la présidence. Une première en 313 ans d’existence”.

M.K

Photo © Marion Parent 

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