Actualités / Cultures - lundi 15 juin 2015 - (4 images)

La magie du raku

 

Samedi 13 juin, quatre cuissons raku ont été réalisées au fil de la journée dans le four installé en plein air, à proximité de l’atelier Gagarine. Cette technique, développée au 16e siècle au Japon, dans le cadre de la cérémonie traditionnelle du thé, a été largement popularisée. Elle séduit les céramistes par la magie de la cuisson qui aboutit à des pièces uniques.

Contrairement à une cuisson céramique classique, la cuisson raku est courte. La pièce est rapidement montée à 900 /1050°C (température de maturation de l’émail) et sortie directement du four. Le choc thermique provoque des rétractions différentes de l’émail et de la terre, ce qui provoque des craquelures. La pièce est plongée dans un récipient qui contient des matières organiques en combustion (papier journal, sciure, copeaux), où elle subit une post réduction. L’absence d’oxygène modifie les couleurs de l’émail, les oxydes métalliques s’irisent, le carbone dégagé par la combustion des matières organiques pénètre les craquelures de l’émail. Laissant une part au hasard, le raku crée à chaque fois la surprise. “Au défournement, c’est beau de voir les pièces en fusion. Et après l’enfumage, de découvrir les effets produits”, dit Marguerite. Ce côté aléatoire, non maîtrisé, c’est ce qui plaît.

F.M

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