Société / La Zone franche urbaine de Vaulx reconduite jusqu’en 2020 - mercredi 04 février 2015

3 QUESTIONS À : Maria Coulon-Lamier

Quel est votre domaine d’activité ?

Nous sommes basés à Vaulx-en-Velin depuis 2007. Au départ, nous étions rue Alexandre-Dumas, à la Soie, avant qu’on s’installe avenue du 8-mai- 1945, à la Grappinière. C’est à ce moment-là que nous avons rejoint la ZFU. Notre société manage divers autres entreprises spécialisées notamment dans la rénovation urbaine et la maintenance du patrimoine (traitement des graffitis, nettoyage haute pression, désaffichage, peinture de mobilier urbain).

 

Selon vous, quels sont les atouts de Vaulx-en-Velin ?
Vaulx-en-Velin est une ville aux atouts indéniables. Nous gagnons beaucoup de temps en étant à deux pas du boulevard périphérique. Nous sommes donc plus réactifs et compétitifs. D’autre part, notre secteur d’activité est composé de nouveaux métiers pour lesquels aucune forma- tion n’existe. Des nouveaux métiers qui impliquent un besoin de nouvel- les compétences. Ces salariés polyvalents que nous recherchons, c’est justement dans les quartiers prioritaires que nous les trouvons. La diversité de parcours ne nous fait pas peur, au contraire : elle est une réelle richesse pour nous. C’est de l’excellence opérationnelle.

Quels sont les avantages que vous avez tirés de la Zone franche urbaine ?
C’est un levier de performance, de compétitivité et de croissance. Grâce aux exonérations sociales et fiscales, nous avons pu investir et embaucher deux commerciaux. Cela nous a permis de démarcher de nouveaux clients et des nouveaux marchés. Cet investissement en capital humain nous a aidé à passer de 5 à 33 salariés en 10 ans. Ce n’est évidemment pas seulement dû à la ZFU, mais c’est la preuve par l’exemple de l’intérêt d’un tel dispositif. Notre groupe vient de recevoir le prix de l’Innovation sociale,  et c’est en partie grâce à cela que nous devons cette distinction. Et il n’y a pas que les avantages fiscaux qui nous font rester dans le périmètre. Être en ZFU, c’est aussi un état d’esprit. La première société qui m’a donné ma chance lorsque je suis sortie de l’école, c’est Tarvel, qui était installée en zone franche urbaine. En m’installant à mon tour dans un quartier prioritaire, je souhaitais poursuivre cette voie.

Propos recueillis par M.K

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