Actualités / Sports - mardi 04 décembre 2012

Les 30 ans du rink hockey

POUR SES TRENTE ANS, le Roc, club de rink hockey, veut s’offrir un beau cadeau : “Etre champion de France”, assène sans sourciller le président Paulo Ribeiro. Quoi de mieux en effet à offrir aux jeunes joueurs qui n’ont pas connu les grandes heures du club vaudais ? Sur le papier, le club en a les moyens. Mais l’effectif est réduit à cinq joueurs en équipe une. “Le plus difficile n’est pas d’avoir plus de joueurs, confirme Paulo Ribeiro. On en trouve, mais il faut aussi leur trouver un emploi pour qu’ils restent”. Le Roc compte, de plus, finir en tête de sa poule régionale “afin de remonter directement en D1”.

En attendant la fin de la saison, c’est autour d’une journée festive qu’anciens et petits nouveaux ont célébré les trente ans du club, samedi 24 novembre, au gymnase Croizat. Né au printemps 1982, il s’appelait d’abord le Club omnisports vaudais de patinage à roulettes (COVPR). Sous la houlette de Gil Tarassioux et avec l’appui de la Ville, une piste est créée en extérieur, là où se trouve aujourd’hui la clinique de l’Union. Paulo Ribeiro est un joueur des premières heures : “Le patinage est un sport assez latin. Mon père appréciait quand il était au Portugal. Il m’a amené au club un dimanche matin et je ne suis plus jamais reparti”, confie le président. Qui, avec la famille Tarassioux – laquelle a donné de grands joueurs dont Igor, international qui a disputé huit championnats du monde – est là depuis le début.

Depuis trente ans, le Roc a été deux fois vice champion de France en D1, a obtenu 16 titres de champion de France dont deux en senior deuxième division et a participé à sept coupes d’Europe. Déjà, la relève est assurée : “Il y a bien sûr Felicia Buis, qui a été sélectionnée en équipe de France. Mais aussi un grand renouveau des 11-13 ans”, poursuit Paulo Ribeiro. En 2011, le club a battu un record d’effectif avec 126 adhérents. Et a renouvelé son conseil d’administration avec de nouveaux parents qui s’investissent. “Mais c’est un sport peu médiatisé, regrette le dirigeant. On a du mal a trouver des sponsors et si on remonte en D1, il y a aura plus de dépenses car plus de déplacements”. En attendant, le Roc a soufflé ses trente bougies, comme sur des roulettes.

E.G

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