Actualités / Société - vendredi 22 mars 2013

Faire front au racisme

Comment notre ville, de par la composition même de sa population avec près de cinquante nationalités vivant ensemble sur son territoire, pourrait ne pas être un exemple ?”, interrogeait le maire en affirmant qu’ici le vivre ensemble n’est pas qu’une expression, c’est un travail et un combat quotidien. Un combat quand en période de crise économique, “la tentation du repli sur soi est grande” ; le chômage et l’insécurité font ressurgir la xénophobie, le racisme, la haine. A ceux qui disent : “La France ne peut accueillir toute la misère du monde”, le maire répond : “Certes ! Mais la France a déjà démontré par le passé qu’elle a su, même dans les périodes bien plus douloureuses, accueillir et intégrer des flots migratoires plus importants qu’aujourd’hui”. Dans son discours, le premier édile a condamné les discriminations à l’égard des Roms : “Aujourd’hui comme hier, un même sort leur est réservé par l’Etat : l’expulsion !”. Il a aussi évoqué le fléau de l’obscurantisme, l’aveuglement de la société et la responsabilité politique : “Que dire de ces jeunes gagnés par l’intégrisme religieux qui les conduit à perpétrer des actes racistes monstrueux, sinon que notre société n’a pas su, n’a pas voulu voir leur errance, leur mal être”.

Le véritable visage de notre pays, c’est celui de la diversité, qu’elle soit ethnique, sociale ou culturelle”, concluait le maire.

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