Actualités / Société - mardi 19 mars 2013

La culture maya en héritage

INVITÉ par le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD), le représentant de l’as- sociation guatémaltèque de commerce équitable et solidaire Kuchub’al a passé une journée à Vaulx-en-Velin. Il a pu rencontrer Saïd Yahiaoui, le Premier adjoint au maire, délégué à l’Environnement, toujours curieux de découvrir de nouvelles pratiques dans ce domaine : “C’est intéressant d’avoir le regard d’un acteur de terrain qui agit au Guatemala dans le milieu associatif, autour de méthodes de production collectives”. José Luis Aguilar Estrada a pu confronter les pratiques des maraîchers vaudais avec celles utilisées par les communautés indigènes de son pays. Afin de lutter contre une économie qui les écrase, ces dernières s’efforcent de relancer l’agriculture traditionnelle maya. Leur objectif n’est pas de faire de la culture intensive, mais de conduire les familles à s’autoali- menter. Pour Jean-Michel Ceyzeriat, exploitant agricole vaudais “ces échanges peuvent inspirer de nouvelles idées”. José Luis Aguilar Estrada en est persuadé et insiste sur la pertinence d’avoir une vision réciproque des échanges: “La culture maya est très ancienne et très attachée au respect de la terre et de la nature”. Il y a donc beaucoup à apprendre de la part de ces peuples indigènes dont le savoir ancestral a été bafoué lors de la colonisation et l’est encore. “Notre association est constituée en grande majorité par des femmes, nous luttons pour la défense de leurs droits, pour la protection de la nature”, poursuit-il.

J.P

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