Actualités / Démocratie locale - mardi 16 octobre 2012

Les bailleurs en question

AU 6 TER rue Antoine-Saunier, la résidence qui comprend quatre vingt treize logements vient d’être restau- rée. Enfin, pas tout à fait : on est même loin du compte selon le comité de locataires qui a observé des travaux mal ou pas finis et “un cahier des charges pas respecté”. L’augmentation des loyers, elle, est devenue effective dès le mois d’octobre. Après plusieurs courriers restés sans réponse, une rencontre a eu lieu au début du mois avec le bailleur, Alliade. Le comité, soutenu par la Confédération nationale du loge- ment (CNL) de Vaulx, espère que l’augmentation annuelle prévue en 2013 sera décalée de trois mois. Dans toutes les résidences gérées par les bailleurs, “il faut suivre les opérations de rénovation chantier par chantier, soutient Benito Sangrigoli, vice-président à la CNL de Vaulx-en-Velin. Nous recevons tous les jours des appels des locataires mécontents”. En ce début d’automne, les griefs se sont multipliés vis-à-vis d’un autre bailleur, l’Opac du Rhône, qui gère vingt et une résidences à Vaulx. L’agence, sise avenue Dimitrov, est en pleine réorganisation comme toutes les autres agences du département. De plus, l’Opac a mis en place depuis fin septembre une plateforme télé- phonique qui doit “permettre d’obtenir un meilleur suivi des appels des locataires et de leurs comités, et donc améliorer la qualité du service rendu aux clients”, assure Jean-Pierre Garnier, le nouveau directeur de l’agence vaudaise.

Pour l’instant, la CNL est sceptique, le mot est faible. Début octobre, considérant qu’il y avait “beaucoup trop de laisser-aller” dans leurs relations, elle s’est “invitée à l’agence” et a pu rencontrer les trois nouveaux responsables de secteur.

“Il y a eu beaucoup d’impatience”, reconnaît Jean-Pierre Garnier qui va commencer ses tournées sur le terrain vaudais. “Mais il faut nous laisser un peu de temps”,plaide-t-il, pour que la réorganisation mise en place, avec des équipes sectorisées, soit opérationnelle. La volonté de départ, c’est de “se rapprocher des locataires”. Gageons que la CNL saura rester vigilante pour que leurs préoccupations aboutissent.

F.K