Actualités / Démocratie locale - lundi 06 mai 2013

Valeur des quartiers : des idées à faire valoir

Cette mission, confiée par le ministre de la Ville François Lamy à Marie-Hèlène Bacqué, professeur de sociologie et d’urbanisme à l’université de Paris-Nanterre, et à Mohamed Mechmache, président du collectif AC Le Feu, sera rendue public fin juin. D’ici là, les deux chargés de mission sillonnent la France pour rencontrer des associations et développer leurs arguments sur la nécessaire participation des habitants. Il s’agit de “faire émerger une parole d’intérêt général qui ne soit pas partisane”, a expliqué Pierre-Didier Tchétché, de l’association Valeurs des Quartiers Agora.

Comment remobiliser les habitants sur la citoyenneté dans les cités durement touchées par le chômage ? “Pourquoi les jeunes sont–ils toujours dans les allées ? Pourquoi ne leur propose-t-on que des micro-projets ?”, a-t-il poursuivi. L’association pose “la question du partage des pouvoirs. En donnant un vrai statut à ceux qui sont sur le terrain et qui ont acquis une véritable expertise de leur quartier, il y a des enjeux politiques à dépasser”.

L’association Valeurs des Quartiers Agora veut faire valoir des idées que l’on retrouvera certainement dans le rapport final : outre celle d’un “véritable statut à accorder aux intervenants reconnus dans les conseils de quartier”, ils souhaitent la mise en place des moyens de contrôle sur les embauches dans les zones franches, et le droit de vote pour les étrangers hors communauté européenne. Des mesures qui permettraient “d’avancer vers une véritable concertation et de tirer notre ville vers le haut”, a conclu Pierre-Didier Tchétché.

F.K

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Commentaires

  • le grand manitout, le 06/03/2014
    L'idée est certainement très bonne. Toutefois, il est dommage que le projet concernant les habitants de Vaulx-en-Velin soit porté par des personnes refusant que des habitants soient investi dans ce projet. Quand on constate que Valeur des Quartiers et Agora sont deux coquilles vides, on se demande pourquoi ces deux pseudo structures sont encore nommés sur la ville.
    Vivement que la préfecture de Lyon vérifie les vrais activités des associations qui sont subventionnées. Nos impôts sont en parties données à des structures fantômes comme les deux pré cités

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