Société / L’hippodrome de la Soie, une ville dans la ville - mardi 05 novembre 2013

Thierry Ravier, président des propriétaires du Centre-Est

CHEZ LES RAVIER, on est mordu d’hippisme de père en fils. La famille possède des galopeurs depuis 1976. Comme son père et son frère, Thierry, chef d’entreprise de 52 ans installé à Anse, est propriétaire de quatre chevaux. “J’ai aussi des parts dans deux ou trois autres, que j’ai acheté avec des amis”, précise-t-il. Avoir un cheval, Thierry Ravier l’avoue, c’est un gros investissement. “Pour avoir de bonnes chances de se faire plaisir avec un cheval, il faut compter 15 000 à 30 000 euros.” Mais le prix d’un poulain peut s’envoler jusqu’à des sommes faramineuses. Des millions d’euros. Parfois, le rêve se réalise et ses cracks rivalisent avec les meilleurs. “Il y a une quinzaine d’année, l’un de mes chevaux a battu un Rothschild et un Aga Khan à Longchamp, le temple des courses. Pour un petit propriétaire de province, c’est fabuleux de voir ses couleurs à l’arrivée”, se souvient Thierry, pas peu fier. Dans ces moments-là, c’est le jackpot assuré. Malheureusement, ce coup de maître digne d’un conte de fée fait figure d’exception. “Dans 99% des cas, ça ne rapporte pas vraiment, si ce n’est de l’émotion. A la différence de beau- coup de disciplines, dans les sports hip- piques, on ne travaille pas avec une mécanique bien huilée. Un cheval peut avoir des failles et cette incertitude permanente est très stimulante.”

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